C’est empli de nombreux doutes que j’inaugure ce journal, blog, ou encore chose, je ne sais pas encore…
Oui, j’ai craqué. Et voici donc encore un blog où un inconnu criera au monde sa douleur d’exister, sans penser une seule seconde que ce dernier prendra la peine de l’écouter.
Drôle de paradoxe que de vouloir exister en se fondant dans la masse informe qui nous entoure.
Est-ce pour qu’on me lise, est-ce pour me sentir moins seul, est-ce pour tenter de lâcher prise, de rationaliser, est-ce encore pour laisser une trace ailleurs que sur un corps qui n’en compte déjà que trop?
Ou peut-être simplement par nécessité d’extraire de ma tête ces lambeaux de pensées qui l’envahissent depuis trop longtemps…
Il est vrai que je n’avais pas écris depuis des années. Pas à moi-même en tout cas. Et pas depuis que je sais.
HP, haut potentiel, hautement prétentieux, hémorragie de la pensée, handicap psychique, haine perverse, honteuse punition: à chacun de choisir.
Et parce que je m’ennuyais, que cela ne suffisait pas, que tout n’était pas suffisamment gâché, voici maintenant que ma personne se voit cataloguée de limite. Comme s’il y en avait, dans tout ce vide…
HP et borderline. Me voici donc tel que je me suis fais, sans savoir qu’il serait un jour trop tard, sans savoir qu’on ne revient pas en arrière après tous ces détours écorchés de la pensée.
Bonsoir donc, triste monde qui ne m’intéresse pas plus que je ne l’intéresse. Et bienvenue dans les premiers soubresauts de ce qui s’annonce un combat à mort contre ma propre pensée.
Quant à celui qui scrute le fond de l’abysse, l’abysse le scrute à son tour.
Nietzsche
Ainsi donc nous verrons qui des abysses ou de mon être, si tant est qu’il existe, l’emportera.
