J’ai dû essayer de sortir, de reprendre contact avec la réalité. C’est paraît-il prévu.
Cuisant échec, tellement programmé et prévisible, mais pourtant ignoré par le personnel médical.
On n’est jamais que le pâle reflet de son propre miroir.
Sortie de l’hôpital, retour chez moi.
Réalité.
Courses, lessive, quelques caresses à mes chats, un bain…
Et puis tout qui bascule à nouveau.
Perdition, désespoir et alcool… Doux mélange qui aurait dû être complété par de la cocaïne si tous les distributeurs d’argents n’avaient pas été en panne ce soir là.
Retour chez moi. De nouvelles marques, mais pas comme les autres. Celles-ci sont moins nombreuses, et beaucoup plus profondes.
De la rage, et rien d’autre.
Je me tuerai par amour…
Si seulement je pouvais me sentir la force d’en vivre.
